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Hors Bruxelles

Acteurs de l'Ombre

Nicole COULON, 
Rue du Petit Chêne 95 
4000 Liège 
Tél. : + 32 (0)4 344 58 88 
Fax : + 32 (0)4 252 55 74 
E-mail : info(at)acteursdelombre.be 
http://acteursdelombre.wordpress.com/

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2010, prorogée jusqu’au 31 décembre 2016.

Officiellement reconnue en 1995 comme troupe de théâtre-action après plus de 12 ans de pratique théâtrale en amateurs, l’association " Acteurs de l’Ombre " exerce la création collective, tant dans des créations dites " autonomes " que dans des ateliers-théâtre.

Si en 1989, la Cie s´est résolument orientée vers la pratique du théâtre forum, élaboré par Augusto Boal, et a diffusé tant en Communauté française qu’en France des spectacles comme " Cent Drames de Hachis Social ", " Dérives des Continents ", " Hasch…Chiche ? " ou encore " Menu Plaisir ", elle pratique également d’autres formes théâtrales telles que le théâtre d’intervention, le théâtre de rue, le théâtre dialectal, le théâtre de marionnettes, le théâtre d’appartement, le cabaret, le clown, le bouffon, la commedia dell´arte …

Tout en soignant forme et esthétique, il s’agit de conscientiser, questionner, interpeller, sensibiliser le spectateur et de mener, avec lui, une réflexion critique sur le monde. En ce sens, le théâtre constitue un outil à mettre au service de l’émergence de la parole de cultures minoritaires ou minorisées (réfugiés, détenus, minimexés, handicapés, jeunes de tous milieux, .... En Afrique, il serait dit qu’il pratique " le théâtre utile ".

La Compagnie participe activement au Festival International de Théâtre Action (FITA) - théâtre en résistance - par la mise en réseau d’acteurs du milieu associatif liégeois et environs afin d’accueillir les troupes belges et celles " venues d’ailleurs " (France, Italie, Inde, Congo, Burkina Faso, USA, Cuba, Palestine, Espagne, Chili, …). Grâce à ces liens établis lors du FITA 98, le théâtre a été convié en 2000 et 2001 à intervenir dans une coproduction internationale " Mondialissimo ", diffusée en Belgique, en France et au Québec. Les contacts établis en 2008 ont fait émerger deux autres projets internationaux : Terra Incognita en partenariat avec le Théâtre de l´Arcane (France) et le Locos por el Theatro (Espagne) ainsi que Mano Arriba en partenariat avec le Theatro Pasmi (Chili).

Sur la période couverte par la convention, la compagnie est tenue d’organiser au moins douze ateliers de création collective et douze modules courts de formation. Elle s’engage en outre à réaliser une à deux créations théâtrales issues du cadre professionnel qui devront donner lieu chacune à au moins vingt représentations.

Par ailleurs, la compagnie assure la coordination de la formation de comédien-amateur spécialisé en théâtre action (CASTA) dont elle est l´initiatrice. Cette formation a vu le jour en septembre 2008 et s´organise en partenariat avec l´Institut d´Enseignement de Promotion Sociale de la Communauté française de Chênée-Jupille-Soumagne (IEPSCF), le Centre de Théâtre Action (CTA) et le Service Emploi et Formation de la DG Culture de la Communauté française. Il s´agit d´une formation du niveau supérieur. Proposée dans un premier temps à titre laboratoire, elle se donne sur une période de 2 à 3 ans à raison de 740 périodes par an (stages compris). Elle accorde, pour l´instant, une série d´attestations de réussite. Dans un 2ème temps, après expérimentation, elle devrait passer à une formation diplômante, octroyant le titre de bachelier. Ceci est encore en construction.

Enfin, la compagnie essaiera, dans la mesure du possible, d’étendre ses activités au niveau régional, national, communautaire et international.

Montant de la subvention de fonctionnement 2016 : 55.430,10 €.

 

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Alvéole Théâtre

Yvon François et Bruna Bettiol : comédiens-animateurs. 
Isabelle Paquay : chargée de communication
Avenue de la Gare, 15
6600 Bastogne
Tél. / Fax : + 32 (0)61 21 50 21
E-mail : alveole(at)skynet.be 
www.alveoletheatre.be

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Alvéole Théâtre est une compagnie professionnelle de théâtre-action basée à Bastogne et qui développe ses activités selon quatre axes : la création et la diffusion de spectacles, l’accueil de spectacles d’ateliers et professionnels belges et étrangers, l’organisation de formations et les interventions ponctuelles lors de colloques ou des groupes de réflexion. Pour mener à bien toutes ces activités, Alvéole Théâtre travaille en synergie avec différentes associations sociales et/ou culturelles qui partagent les mêmes enjeux.

Le champ d’action de la compagnie (créations, diffusions, formations) s’étend à l’ensemble de la Province de Luxembourg, de la Province de Namur, de Liège, du Hainaut, du Brabant Wallon et de la région de Bruxelles-Capitale.

« Contes rouges de la femme interdite », « Nancy au pays des merveilles », « A l’amour, à la mort », « SVP Facteur », « Pauvretés », sont quelques créations d’Alvéole Théâtre. 

A cours de la période couverte par la convention, la compagnie est tenue d’organiser au moins huit ateliers de création collective devant donner lieu chacun à un spectacle ; elle réalisera par ailleurs deux créations autonomes avec des professionnels et veillera à organiser huit stages ou programmes de formation. 

Concernant les créations théâtrales professionnelles, la compagnie s’engage à ce que celles-ci donnent lieu à au moins quinze représentations chacune sur la période de la convention.

Montant de la subvention de fonctionnement 2016 : 63.360 €

 

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Compagnie Barbiana asbl

Gianfranco Covino, Directeur 
Rue du Comte, 33 
7022 Nouvelles. 
Tél. : + 32 (0)65 33 99 63 - Fax : + 32 (0)65 33 99 63 
E-mail : compagniebarbiana(at)skynet.be
Site : www.barbiana.be

Barbiana, Compagnie de théâtre-action, a signé une convention valable jusqu’au 31 décembre 2016.

La Compagnie Barbiana a été fondée par Hayat N’CIRI et Gianfranco COVINO.

Elle a vu le jour à la fin des années 70 dans la région de La Louvière en s’inspirant de l’école de Barbiana, petit village toscan. C’était une école où les élèves étaient pour la plupart « des recalés de l’enseignement public. Mais à Barbiana, on ne recalait pas. » On sauvait ‘les irrécupérables’.

Notre compagnie de théâtre a gardé le nom de ‘Barbiana’ et l’enjeu : travailler avec les « recalés ».  

Elle est reconnue en tant que troupe du théâtre-action  depuis 1997 par la Communauté française de Belgique.

Destiné d’abord, aux enfants puis aux adolescents et aux adultes de milieux dit défavorisés, le projet aura deux objectifs majeurs : la création et la réconciliation avec le Savoir. 

Le défi est de déceler les résistances parce que l’expression écrite et orale transporte des angoisses qui sont peut-être liées « à la timidité du pauvre … un mystère qui remonte loin. » 

Questionner le rapport au savoir et à la création prend une forme spécifique et donne naissance au concept : « Acteur sur scène, acteur dans la vie ».

Après la région de La Louvière et une résidence à Charleroi, la Compagnie s’ancre à Mons qui met à sa disposition une salle dans l’ex-Hôtel de Ville de Nimy, un lieu de création et de représentation.

La compagnie Barbiana fait du théâtre avec  tous et même avec des professionnels. Un théâtre de réconciliation  avec soi, avec son quartier, avec la ville, un théâtre de réconciliation avec le monde : ce n’est pas de l’art-thérapie, ni de l’agitation politique ou de la normalisation. Il s’agit de tentatives de rencontre avec des hommes et des femmes par la création théâtrale où prendre la parole équivaut à revendiquer sa part de pouvoir.

Dans un processus de création collective théâtrale, il faut partir de ce qu’on est, de ce qu’on vit et en faire une œuvre théâtrale. Ce qui est le signe d’une prise de pouvoir sur sa vie, sur sa condition et un gain d’identité. Cela permet de sortir de l’impuissance, de l’humiliation et de l’infantilisation sociale.

La création collective est un acte politique parce qu’elle permet une réelle prise de parole.
La création collective est un espace de vie, un espace de liberté..
L’expérience rompt les solitudes identitaires et transforme l’individu.

La Compagnie se veut un espace de recherche, un espace traversé par des univers aussi différents que le monde du cirque,  du clown, du bouffon, du conteur, de la commedia dell’arte, de théâtre de rue, du rap-théâtre, de la poésie-théâtre, du théâtre furtif, de la danse, le monde de l’image et de la vidéo.

Des esthétiques hybrides nourries par les formes d’expression que nos publics suscitent, initient et développent. 

Notre théâtre a comme centre de gravité, le comédien-créateur et s’affirme comme un art d’interrogation et d’action sur le réel. Il peut être outil d’apprentissage dans le domaine de l´éducation, un outil pédagogique dans l’animation, un outil de conscience collective, un outil d’innovation, un outil de plaisir, de rassemblement et de révélations singulières dans la création artistique.

Pendant la durée de la convention, la compagnie est tenue d'organiser au moins huit ateliers de création collective. Elle réalisera une création professionnelle et sa diffusion qui devra donner lieu à au moins vingt représentations.

La compagnie développe ses projets d’abord autour de son ancrage dans la région de Mons-Borinage, puis dans toute la Communauté Française de Belgique et à l’étranger.

Montant de la subvention de fonctionnement 2016 : 55.430,10 €.

 

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Compagnie Buissonnière

Bruno Hesbois, Administrateur 
Rue Grande, 17  
5560 Houyet 
Tél. : + 32 (0)82 66 75 86 
E-mail : theatreaction(at)province.namur.be

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Né en 1988, le Centre Dramatique en région rurale est une association de fait qui regroupe la Province de Namur, le Théâtre des travaux et des jours et l’asbl Graffiti, mouvement d’éducation permanente développant un projet de théâtre-action en région namuroise. C’est Emile Hesbois qui est à l’origine de ce partenariat entre un service public et une équipe de comédiens.

Après environ vingt ans d’existence, le Centre Dramatique en région rurale (CDRR) est devenu officiellement la Compagnie buissonnière, compagnie de théâtre-action qui avait déjà démarré administrativement dès 2006 et dont Bruno Hesbois est devenu le coordinateur. La Compagnie a fusionné avec l’asbl Graffiti début 2007.

Parmi les réalisations de spectacles d’Ateliers à grande diffusion, citons : « Ça alors ! » (2000), « Nid de coucou » (2002), « Par une nuit de pleine lune » (2003), « WWW Control Sex Delete » (2003), « Y a-t-il quelqu’un pour sauver l’alphabet » (2004), « Manu Mission » (2005), « La Course au bonheur » (2006), « Grosses Légumes et petits marrons » (2007), « Taille 32 » (2008), « Femmes sandwich » (2008), « Le Ressort » (2009).

Quatre créations autonomes sont actuellement diffusées : 
- deux spectacles pour adolescents : « Control Sexa delete » et « Quel genre ! » ; 
- un spectacle jeune public : « Allons voir si la mer » ; 
- un spectacle pour adultes en coproduction avec Alvéole Théâtre : « SVP Facteur ».

Au cours de la période couverte par la convention, la compagnie est tenue d’organiser au moins douze ateliers, douze créations issues d'ateliers ainsi que huit stages ou programmes de formation.

Le théâtre essaie enfin, dans la mesure du possible, d’étendre ses activités au niveau régional, national et communautaire.

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 45.810 €.

 

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Compagnie du Campus

Tina Di Prima
Place de la Hestre, 19 
7170 La Hestre 
Tél. : + 32 (0)64 28 50 47 - Fax : + 32 (0)64 26 48 54 
E-mail : claire(at)compagnieducampus.be 
www.compagnieducampus.be

Compagnie de théâtre-action conventionnée sur base d’un programme couvrant la période 2013 à fin 2016.
Territoire d’action : l’ensemble de la Communauté française et au-delà, en Italie, en France et au Québec, mais plus particulièrement présente en Hainaut, principalement les régions du Centre et Charleroi, et à Bruxelles.

La Compagnie du Campus, née en 1970 d’un noyau de comédiens du Jeune Théâtre de l’Université Libre de Bruxelles, s’était donné pour objectif de créer avec une rigueur toute professionnelle, des œuvres originales ancrées dans les problèmes du temps. Elle ambitionnait d’apporter un regard politique nouveau sur la société et le monde au public populaire que n’atteignaient pas ou peu les dispositifs traditionnels d’accès à la production culturelle. Ces créations fondées sur ses propres textes et une esthétique de rupture des normes, étaient l’occasion pour ces publics de concevoir un usage social, politique et critique de l’outil théâtral.

Très rapidement, sollicitée par ces publics en éveil, souvent militants, et dans bien des cas socialement défavorisés, elle expérimente et développe avec eux des pratiques de création théâtrale en atelier participatif.

Le Campus est ainsi une des premières compagnies fondatrice de la démarche du théâtre-action, qui très tôt a expérimenté la pratique généralisée de la création théâtrale collective. Dans ses ateliers, sa démarche part du principe que tout être humain participe à l’invention culturelle et que chacun est porteur d’une histoire collective.

La pratique professionnelle de la compagnie conduit à donner à chacun et en priorité aux plus marginalisés, les moyens de rendre publique leur parole critique et leurs questionnements sur le monde. Pour désamorcer les processus d’échec, elle privilégie le processus de création collective mais y inscrit intimement la finalisation professionnelle du produit théâtral, sa représentation publique, et sa diffusion responsable.

Parallèlement à cette priorité donnée aux créations en ateliers, et en lien avec leurs participants, leurs publics et leurs enjeux, la compagnie crée le moment venu des œuvres théâtrales propres (dites autonomes, portées par son cadre professionnel), destinées à amplifier, susciter, accompagner les créations d’atelier, et à porter ses propres interrogations politiques et sociales.

Ses créations autonomes s’inscrivent davantage dans la durée que dans la multiplicité. Leurs thématiques et leur esthétique incitant au débat leur confèrent une pérennité indispensable à une diffusion largement décentralisée en phase avec les enjeux de leur création : un acte de résistance au désastre programmé qui disqualifie tout ce qui n’obéit pas aux critères de compétition, de performance, de rentabilité.

L’histoire de la compagnie reflète ainsi depuis l’origine un équilibre entre le travail d’atelier, expression des groupes, de leur recherche, de leur action, et les créations autonomes qui sont l’expression théâtrale de son identité, de ses membres, de ses travailleurs et de ses compagnons de route.

La dimension internationale a toujours été présente dans ses créations et ses perspectives. Depuis le début des années nonante, son implication internationale s’est encore accrue, traduisant la volonté de la compagnie de résister par la pratique et les échanges théâtraux, à la dénonciation de la croissance universelle de l’exploitation des êtres humains. Son axe international s’est particulièrement organisé autour de relations avec le Québec, la France et l’Italie où elle participe directement au développement du théâtre-action.

L’expérience et la pratique professionnelle de ses comédiens-animateurs ont amené le Campus à développer un axe déjà très ancien de son action : la formation, qui permet d’assurer le transfert des acquis tant par la pratique de compagnonnage que dans des initiations plus théoriques au sein de diverses structures d’enseignement.

Sur la période couverte par sa convention, la compagnie est tenue d’organiser au moins huit ateliers de création collective, de réaliser deux créations autonomes comprenant pour l'une d'entre-elles un ensemble de "corti" destinés à une large diffusion et d'initier trois stages ou programmes de formation par la pratique des ateliers de type court équivalents.

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 170.006 €.

 

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Compagnie Maritime

Daniel Adam, Directeur 
Chemin de la Tourette, 7  
7181 Feluy 
Tél. / Fax : + 32 (0)64 67 77 20 
E-mail : lacompagniemaritime(at)yahoo.fr
www.lacompagniemaritime.be

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Fondé en 1989, ce groupe de théâtre-action, en résidence au Centre culturel régional du Centre, est reconnu depuis 2002 et est subventionné.

Voguer à contre-courant des idées-bateaux et des pensées sous-marines, préférer la course autour du monde en solidaire aux croisières mondaines, lever l´ancre pour combattre la marée noire … ; voici quelques idées-phares vers lesquelles cingle la Compagnie Maritime.

Située aux confins du Hainaut et du Brabant wallon, la Cie Maritime - théâtre d´in(ter)vention - propose ses services aux associations et groupements qui militent dans les domaines des Droits de l´Homme, de la santé, du rapport citoyen/politique, de l´exil de la parité …

Du Centre de coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers (CIRé) à l´association "Extrême droite non merci" en passant par le PAC, le MOC ou les FPS, ce théâtre met en place des ateliers théâtre, des spectacles d´intervention, des animations théâtrales.

Parmi les créations récentes de la Compagnie, citons : « Six fois par mois », « KC !», « Le Temps des crises », « De Trop ? », « Amours mortes », « Désolé, c’est déjà pris ».

Sur la période couverte par la convention, la compagnie est tenue d’organiser au moins deux ateliers de création collective; elle réalisera aussi deux créations professionnelles.

La compagnie s’engage à ce que les créations théâtrales qui proviennent du cadre professionnel, donnent lieu à au moins vingt représentations chacune sur la durée de la convention. 

Région d’action : Communauté française

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 48.134 € 

 

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Le Grand Asile asbl

Aïcha Laveaux 
Rue des Prisonniers Politiques, 281 
6730 Bellefontaine 
Tél. : + 32 (0)63 57 98 06 
Gsm : + 32 (0)498 52 84 58
E-mail : legrandasile(at)skynet.be

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Fondée à Liège en 1994 autour du spectacle "Show devant ... A propos de démocraties", cette compagnie est installée en Gaume depuis 1999. Depuis 2000, elle est accueillie en résidence au Centre Culturel de Rossignol-Tintigny.

Compagnie de théâtre-action, elle développe des ateliers d´écriture et de création théâtrale avec des groupes non professionnels, désireux de s´exprimer sur des sujets qui les touchent. Les thèmes souvent abordés sont la jeunesse, l’exclusion et l’engagement.

Le Grand Asile produit aussi des créations professionnelles, de façon autonome ou en partenariat. Enfin, elle organise des programmes de formation. Depuis plusieurs années, elle est particulièrement active à l´égard des publics jeunes et vis à vis de la thématique des relations Sud-Nord.

Depuis 2000, elle poursuit notamment un processus de formation avec des jeunes issus de ses ateliers. Plusieurs d´entre eux se dirigent maintenant vers une carrière professionnelle. Le projet, pour les années à venir, est de leur permettre de se saisir pleinement des outils à la fabrication desquels ils ont eux-mêmes participé. A ce titre, le Grand Asile oriente son organisation et son fonctionnement sur un mode décisionnel collectif.

Sur la durée de sa convention, la compagnie est tenue d’organiser au moins quatre ateliers de création collective ainsi qu’un stage ou programme de formation ou de sensibilisation ; elle réalisera en outre deux créations autonomes issues du cadre professionnel qui devront donner lieu à au moins dix représentations au cours de la période.

Région d’action : province de Luxembourg, région transfrontalière et communauté française dans son ensemble

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 57.008 €.

 

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Studio-Théâtre

Jean Louvet, Président 
Place J. Mansart, 18 
7100 La Louvière 
Tél. : + 32 (0)64 22 58 46 
E-mail : jean.louvet(at)scarlet.be 
http://studio-theatre.apinc.org

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Les activités de type non-professionnel et engagé ont commencé à l´automne 1961, après la grève générale de 1960-61, appelée "grève du siècle". Il y a une constante dans cette aventure : quelle que soit l´appellation de la troupe (Théâtre prolétarien, Atelier de Théâtre, Studio-Théâtre de La Louvière) l´activité est animée par Jean et Janine LOUVET - LARUELLE, entourés d´un noyau dur.  

Après la grève qui paralyse la Wallonie pendant un mois, un groupe de grévistes s´est formé. Ils sont liés par l´amitié, la solidarité, l´action, la volonté de sortir de l´impasse la région du Centre et la Wallonie - la crise économique va supprimer 200.000 emplois. Il y a dans le groupe des enseignants et quelques ouvriers.

La motivation essentielle : ne pas se quitter après tant d´heures passées ensemble, nuit et jour, dans les manifestations, les piquets de grève, les assemblées, les actions où l´on prend parfois de gros risques (affrontements avec la gendarmerie, attentats); la grève va prendre des allures insurrectionnelles, les sabotages conduiront des grévistes en prison.

C´est peut-être ce qui va motiver l´envie de créer une troupe de théâtre. Dans les discussions a prévalu l´idée qu´une troupe de théâtre répondait à des talents divers, chacun pouvant y trouver une place. Les plus politisés avançaient l´idée qu´on pourrait dire au théâtre ce qu´on ne pouvait dire dans les assemblées politiques où la bureaucratie cadenassait la prise de parole.

Le projet d´une troupe de théâtre a fait son chemin.

Si Jean Louvet est reconnu aujourd’hui sur les scènes les plus importantes, depuis plus de 40 ans, il monte ou fait monter la plupart de ses pièces par une troupe non professionnelle.

Théâtre militant, théâtre citoyen, théâtre action, théâtre tout court, quel que soit le sens que l’on donne à cette pratique, ce théâtre a été nourri en plusieurs décennies par des centaines de participants.

Ces dernières années, la troupe s’est stabilisée autours d’un noyau dur ; affranchis par une expérience plus longue, quelques acteurs ont été saisis par le désir d’écriture. Au départ s’organise un atelier : à l’arrivée, 5 nouveaux auteurs (Janine LARUELLE, Emmanuel LORETELLI, Jean LEROY, Frank LIVIN, Stéphane MANSY) prennent à bras le corps la société contemporaine.

C’est " Le Studio Théâtre de La Louvière ".

Parmi les spectacles crées par le théâtre, citons : « Un goût de menthe poivrée » en 2006, « Le rebelle de Cometra » en 2008, « Métamorphose » en 2009, « Le chant de l’oiseau rare » en 2010.

Sur l’ensemble de la période couverte par la convention, la compagnie organisera au moins douze ateliers de création collective ainsi que des stages ou programmes de formation à l’écriture ; elle réalisera par ailleurs six créations autonomes qui, si elles émanent du cadre professionnel, devront donner lieu à au moins six représentations chacune, soit trente-six représentations sur la période de la convention.  

Enfin, le théâtre tentera dans la mesure du possible d’étendre ses activités au niveau régional, national et communautaire.

Région d’action : La Louvière, région du Centre

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 48.134 €

 

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Théâtre Croquemitaine asbl

Guido Decroos, Administrateur délégué 
Place Abbé César Renard, 15b 
7730 Bailleul 
Tél. : + 32 (0)69 84 79 85 
E-mail : croquemitaine1(at)gmail.com 
www.theatrecroquemitaine.com

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Le siège de l’asbl était situé à Tournai jusqu’en 2009, date à laquelle il s’est déplacé à Bailleul, village de l’entité d’Estaimpuis.

Subventionné en tant sue compagnie de théâtre-action et reconnu depuis 1984, l’asbl souhaite promouvoir un accès à la culture pour tous.

Le théâtre anime des ateliers « autonomes » sans distinction d’âge ni de « niveau », s’adressant à des personnes qui, le plus souvent, n’ont pas la parole ou dont l’expression est méprisée, voire niée, avac à la clef la création de courts spectacles.

Le Théâtre Croquemitaine propose également des spectacles professionnels, le clown, le bouffon, la commedia dell’arte en sont les couleurs dominantes. Ses productions valorisent le visuel, un langage « universel ». A coté de quelques textes d’auteurs, la plupart de ces créations sont originales et souvent collectives. La rue comme terrain d’expérimentation a souvent été le point de départ des créations du théâtre.

Enfin, dans le cadre de projets d’échanges Nord-Sud, le Théâtre Croquemitaine mène un projet dans un village du Burkina Faso appelé Goumogho, souhaitant créer un réseau de soutien et sensibiliser à la solidarité internationale.

Parmi les créations du Théâtre Croquemitaine : « Le Petit livre de la jungle », « Global Survivor XXI » (2003); « Au cœur des ténèbres », « Le Jardin » (2006) ; « Le Pique-nique » (2008).

Sur la période couverte par la convention, le la compagnie organisera au moins quatre ateliers de création collective et deux stages ou programmes de formation ; il réalisera par ailleurs deux créations.

Les créations théâtrales issues du cadre professionnel devront donner lieu chacune à au minimum de dix repré-sentations sur la période.

Région d’action : Hainaut occidental et tournées en Europe (Autriche, Pologne, Russie, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, France, Italie, Luxembourg), en dehors de l’Europe (Vietnam, Burkina Faso, Haïti.

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 77.301 €

 

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Théâtre de la Communauté

Claire Vienne, Directrice, Daniel Lesage, administrateur-délégué 
Avenue du Progrès, 17 
4100 Seraing 
Tél. : + 32 (0)4 336 27 06 - Fax : + 32 (0)4 338 09 35 
E-mail : info(at)actc.be, theatredelacommunaute(at)gmail.com 
www.actc.be

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Le Théâtre de la Communauté est né en 1965 d´une dissidence du Théâtre universitaire liégeois. Il avait pour modèle le théâtre populaire de Jean Vilar. Le théâtre populaire a comme objectif d’être celui de tous, le mot "populaire" désignant l´ensemble de la population sans distinction de classe ou de milieu. Il souhaite surtout toucher les moins favorisé sur le plan culturel.

C´est pour cette raison que le Théâtre de la Communauté s´installe à Seraing, dans une grande banlieue industrielle, dans l´espoir de toucher la population ouvrière.

"Le théâtre est avant tout un lieu de liberté où peut s´exprimer la parole des exclus de la culture pour dire leur réalité, leur vécu."

C´est d´ailleurs en raison des inégalités dans le domaine de la culture que le Théâtre de la Communauté a été amené à privilégier la création collective, de manière à suppléer l´absence de textes qui expriment la réalité.

L´objectif du Théâtre de la Communauté n´est ni social, ni politique, ni syndical, ni de n´importe quelle autre nature - pas même culturel au sens large - que le théâtre. Mais pas n´importe quel théâtre, un théâtre qui exprime, au niveau symbolique - au niveau du langage, théâtral en l´occurrence – et traduit l´existence de gens qui, si théoriquement comme tout un chacun dans notre "démocratie", jouissent du droit à la liberté d´expression, n´ont pas concrètement les moyens de l´exercer et donc ne sont pas entendus.

Parmi les dernières créations du Théâtre de la Communauté : "Marcel", "Respirer" et "Moucharabieh".

Au cours de la période couverte par la convention, le théâtre est tenu de mener huit processus de création en atelier-théâtre dont deux en international; il créera par ailleurs dix spectacles, dont deux seront des créations professionnelles et qui devront donner lieu à cent vingt représentations, reprises incluses. 

Les représentations seront complétées par soixante interventions artistiques dont vingt en international impliquant le public.

Le théâtre veillera en outre à éditer en tant qu’organe de liaison quatre publications multimédia.

Enfin, le théâtre tentera dans la mesure du possible d’étendre ses activités au niveau régional, communautaire, national et international.

Région d’action : Liège, Seraing  

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 318.634 €

 

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Théâtre de la Renaissance

Francis D’Ostuni, Directeur  
Rue de la Libération, 7 
4100 Seraing 
Tél. : + 32 (0)4 337 85 85 - Fax : + 32 (0)4 338 33 94 
E-mail : info(at)theatredelarenaissance.be 
www.theatredelarenaissance.be

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Il y a plus de trente ans, naissait le Théâtre de la Renaissance dans la foulée de mai 68. Un soir, à Retinne près de Liège, des gens se sont retrouvés autour d´une table : jeunes, adultes, Belges, Italiens, Turcs. Leurs conditions de travail les préoccupaient et leur donnaient de l´amertume. Ils avaient cela en commun. Ils ne se connaissaient pas, mais autour de cette table, ils ont vu qu´ils n´étaient pas seuls à vivre les mêmes choses, ils se sont raconté leurs anecdotes communes et ont pu en rire. Si l´un commençait une histoire, un autre pouvait la poursuivre et un troisième l´achever…

C’est alors que Jean-Louis Colinet et Francis D’Ostuni ont suggéré de raconter à tout le monde la façon dont leur histoire avait pu arriver. Ils ont inventé une fable, ont mis des costumes et, début de l´année 1974, après un an de travail, ils se sont donné un nom " Le Grand Théâtre Lyrique de la Renaissance Retinnoise ". Ils ont donné un titre à leur fable :" Les Terrifiantes Aventures de Casimir Manivelle " et sont allés jouer partout en Wallonie, devant des gens comme eux, qui riaient de leur histoire commune, et se sentaient alors à leur tour moins seuls.

" Le théâtre devait servir à transformer le monde en donnant la parole à ceux qui ne l’ont jamais : les exclus, les opprimés, ceux qu’on appelle " les gens ". Et comme chaque jour qui passe ce droit à la parole se volatilise un peu plus, notre travail n’est pas près de se terminer… nous avons encore du pain sur les planches ! "

Le théâtre réalise également ses propres créations. "Hazard, Espérance et Bonne Fortune" a par exemple été créé à l’occasion des cinquante ans de l’immigration italienne en Wallonie.

La Renaissance coproduisait aussi des spectacles avec le Théâtre de la Place. Il crée également sur commande d’association. Les thèmes sont généralement l’environnement, le citoyen dans la cité face aux problèmes quotidiens de racisme, de xénophobie, de sécurité, du malaise des jeunes, de tolérance et de respect des autres sans oublier d’y mettre en évidence les contradictions de l’être humain.

Quelques créations du théâtre : « Bloc 13 » en 2003, « Au livre à domicile » en 2006, « Toute ressemblance avec… » en 2007, « Liquidation totale » en 2009.

Sur la période couverte par la convention, le théâtre s’engage à organiser au moins quatorze ateliers de création collective et à réaliser deux créations autonomes qui, si elles sont issues du cadre professionnel, devront donner lieu à au moins trente représentations chacune.

Région d’action : Liège et décentralisation en Communauté française  

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 116.052 €

 

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Théâtre des Rues

Jean Delval, Directeur 
Rue du Cerisier, 20 
7033 Cuesmes 
Tél. : + 32 (0)65 31 34 44 - Fax : + 32 (0)65 31 34 44 
E-mail : theatrederues(at)skynet.be

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Le TDR – théâtre des Rues se caractérise par son engagement militant et sa critique socio-économique sans concession du régime capitaliste, aussi bien dans ses activités d’ateliers que dans ses productions propres.

C’est pourquoi, il est convaincu que la lutte des classes existe et donc de la nécessité d’un théâtre politique, à la fois progressiste, curieux, désobéissant, iconoclaste et même don quichottesque. Un théâtre politique et critique qui n’est pas, tant dans sa construction que dans sa diffusion, le domaine réservé des professionnels, mais celui de tous. Théâtre populaire … qui ne peut exister sans le peuple… il sera donc ce que le peuple en fera, celui que le peuple fera.

Depuis 1973, le TDR est engagé dans cette recherche, parfois en recourant à des textes d’auteurs comme Brecht, Fo, Benedetto, Louvet… et le plus souvent à la création collective.

Cette compagnie de Théâtre-Action a réalisé cent vingt-cinq spectacles en compagnie d’écrivains et de comédiens, des gens du peuple qui choisissent de se mêler de ce qui les concerne, de leur monde, de ce qui les entoure ou les enferme… et qui choisissent de parler à d’autres gens du peuple. " Pour qu’une culture populaire, d’images et de mots, s’invente au jour le jour, affirme ses spécificités et son inventivité, et se dresse en obstacle à la culture de masse ".

Le Théâtre des Rues occupe depuis 1983 des locaux du site " Le Cerisier ", anciens bâtiments scolaires appartenant à la Ville de Mons, comme locataire emphytéotique. En 1985, une salle pouvant contenir 50 places voit le jour ; elle peut, à l’heure actuelle, comporter jusqu’à 100 personnes.

Le TDR est également très actif depuis 1985 dans les " Editions du Cerisier ", collection du théâtre action, et dans la publication des " Cahiers des Productions de Théâtre-Action " dirigée par le Centre du Théâtre Action.

Parmi ses créations, citons : « Et que cela ne nous empêche pas d’aller voter dimanche… », « Coulifourchons ».

Sur la période couverte par la convention, le théâtre est tenu d’organiser au moins huit créations collectives participatives ainsi que de réaliser au moins une création collective autonome et professionnelle qui devra donner lieu à au moins quinze représentations.

Les créations participatives devront, quant à elles, donner lieu à au moins deux représentations chacune sur la période de la convention.

Le théâtre essaiera dans la mesure du possible d’étendre ses activités au niveau régional, national et communautaire.

Région d’action : Mons et ses environs prioritairement et décentralisation en Communauté française et à l’étranger relative.  

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 88.566 €

 

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Théâtre des Travaux et des Jours asbl

Daniel Seret 
Neuve Voie, 4 
6940 Durbuy 
Tél. : + 32 (0)84 31 19 46 
E-mail : theatredestravauxetdesjours(at)skynet.be

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

C’est en 1981 que le « Centre Théâtral Luxembourgeois – Théâtre des Travaux et des Jours » (TTJ) voit le jour. Il s’inscrit dans le développement du théâtre-action et succède au Centre dramatique ardennais.

Dix ans plus tard, il est reconnu par la Communauté française comme compagnie de théâtre-action agissant dans le cadre du Centre Dramatique en Région Rurale (CDRR), association de fait d’abord localisée à Gemechenne (Commune de Dinant) puis à Houyet et regroupant le Théâtre des travaux et des Jours, l’asbl Graffiti (mouvement d’éducation permanente en Province de Namur) et le Service de la Culture de la Province de Namur.

Dans un premier temps, son action s’est essentiellement développée sur le territoire de la Province de Namur.

Toutefois, en 2001, sollicitée par diverses associations luxembourgeoises, la compagnie décide d’intervenir également sur le Nord de la Province de Luxembourg en partenariat avec le Miroir Vagabond, Centre d’expression et de créativité.

L’action du Théâtre des Travaux et des Jours est axée sur une collaboration étroite avec les associations, les institutions et mouvements qui développent des projets de proximité. Sa spécificité est d’approcher toute une population à l’écart des circuits habituels de la Culture. Elle s’investit pour des publics défavorisés dans des lieux les plus reculés de la Province. A l’actif de la compagnie, il est reconnu une série d’ateliers.

Pendant la durée de la convention, le théâtre est ainsi tenu d’organiser au moins huit ateliers de création collective de deux fois quinze jours et quatre stages ou programmes de formation de trois semaines par an; il doit aussi réaliser trois créations professionnelles qui devront donner lieu à au moins quarante représentations chacune au cours de la période.

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 55.990 €

 

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Théâtre du Copion

Alba Izzo, Présidente 
Avenue Louis Goblet, 112 
7331 Baudour 
Tél. : + 32 (0)65 64 35 31 - Fax : + 32 (0)65 64 35 31 
E-mail : theatreducopion(at)skynet.be 
http://theatreducopion.be

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Groupe de théâtre-action créé en 1984 et reconnu comme tel depuis 1991.

Le Théâtre du Copion est une troupe de théâtre-action professionnelle installée dans le borinage depuis plus de vingt six ans. Il trouve son origine dans la fermeture en 1976 de l’entreprise Siemens à Baudour, où quelques travailleurs de l’usine vont utiliser le théâtre comme moyen d’expression et de revendication au service de mouvements sociaux dans la région de Mons-Borinage.

Elle se professionnalise dès le début des années 80 et se fixe comme objectif principal d’amener le théâtre "partout" et "pour tous". Elle se spécialise donc dans la création de spectacles-animations. La structure légère de ces spectacles permet de jouer aussi bien dans les écoles, les salles de théâtre que dans les réfectoires, les salles de classe, de gym, les maisons de jeunes,…

L´animation qui suit les représentations est primordiale et a pour but de susciter le débat et la prise de parole chez le public, sur des sujets traitant de leur quotidien. Ne plus être spectateurs, mais acteurs de son quotidien.

Parmi les dernières créations du théâtre : « Kyoto mon amour » en 2005, « Adieu l’Europe » en 2007, « Sans ça » en 2009, Le Fil en 2009, « Sous les chômières » en 2010.

Depuis 1995, le Théâtre du Copion mène un travail théâtral et de coopération au développement au Burkina Faso en collaboration avec l’ONG ASMADE.

Le Théâtre du Copion anime également des ateliers théâtre ou d’écriture  pour des personnes souvent fragilisées, principalement avec des associations, des maisons de quartiers, des jeunes, des écoles, des CPAS, avec des enfants, des adolescents et des adultes pour que chacun puisse avoir accès à la parole, créer et oser l’imaginaire. La majorité des ateliers aboutit à la création collective d’un spectacle où les participants sont les acteurs.

Le Théâtre du Copion donne également des formations à l’écriture, à la prise de parole, à la création collective pour des intervenants sociaux, des futurs enseignants,…

Il réalise également des interventions théâtrales à la demande, sur mesure, lors de colloques,…

Sur la période couverte par la convention, le théâtre s’engage à organiser au moins douze ateliers de création collective et quatre stages ou programmes de formation ; il réalisera en outre quatre créations professionnelles autonomes.

Les créations théâtrales issues du cadre professionnel devront donner lieu chacune à au moins quinze représentations sur la durée de la convention. 

Région d’action : Communauté française (Hainaut), France, Afrique (Burkina Faso, Sénégal).  

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 71.260 €

 

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Théâtre du Public

Philippe Dumoulin, Directeur 
Rue Beeckman, 80
1180 Bruxelles
Tél. / Fax : + 32 (0)64 66 51 07 - GSM : + 32 (0)495 48 94 92 
E-mail : theatre.du.public(at)skynet.be 
www.theatredupublic.be

Compagnie de théâtre-action ayant signé une convention sur un programme valable jusqu’au 31 décembre 2016.

Créé dans les années quatre-vingts et constitué en asbl en 1994, ce groupe de théâtre-action est reconnu depuis 1999. En résidence au Centre culturel régional du Centre depuis 2000.

Depuis 1979, les fondateurs du Théâtre du Public focalisent leur recherche artistique autour d´une des caractéristiques du Théâtre de l´Opprimé d´Augusto Boal : le théâtre forum. Le processus de base pour construire un scé-nario de théâtre forum est très simple. En résumé et très concrètement, les acteurs jouent une histoire. Les spectateurs regardent sans intervenir. Après une brève discussion entre le meneur de jeu, le joker et le public, on rejoue la pièce mais cette fois, les spectateurs peuvent interrompre l´action, monter sur scène, remplacer un des personnages et jouer ce qu´ils feraient à la place de ce dernier.

Dans tous les spectacles forums, qu´ils soient à destination des adolescents ou des adultes, le Théâtre du Public collabore avec des comédiens professionnels ; par ailleurs, il travaille en partenariat avec notamment la Compagnie Maritime.

En outre, il développe des coproductions avec le Theater for Everybody de Gaza, le Théâtre Parminou du Québec. Il établit ainsi des passerelles avec des troupes du Sud.

Pendant la durée de la convention, le théâtre devra organiser au moins six ateliers de création collective et une formation aux techniques du théâtre-forum ; il réalisera par ailleurs deux créations professionnelles qui devront donner lieu à au moins soixante représentations chacune.

Région d’action : en Communauté française et à l’étranger (Palestine, Québec, France…).

Montant de la subvention de fonctionnement 2013 : 55.990 €

 

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